Historique

L’idée d’une nécessaire régionalisation des recherches est contenue dans les recommandations du comité scientifique du Projet Garoua. Ce projet, qui fut un cadre de collaboration bilatérale entre le Cameroun et la France pour l’appui à la recherche agricole au Nord-Cameroun, avait le mérite de disposer d’un comité scientifique au sein duquel se trouvaient des personnalités scientifiques venues de Centrafrique et du Tchad voisins. Les similitudes de situations qui étaient alors relevées dans les problématiques de développement agricole avaient justifié la recommandation de créer un cadre de synergie scientifique pour un développement solidaire des zones de savane d’Afrique centrale. Il a été convenu de l’appeler : Pôle régional de recherche appliquée au développement des savanes d’Afrique Centrale (PRASAC).

Le PRASAC a été initié au sein et avec l’appui du CORAF/WECARD, à l’initiative duquel la déclaration d’engagement des partenaires a été signée en septembre 1997 et la requête du premier financement (1998–2002) présentée à la coopération française.

Par la suite, comme sa démarche, ses activités et ses résultats ont été jugés de nature à contribuer aux objectifs d’intégration régionale en Afrique centrale, Le PRASAC a été transformé en Institution spécialisée de l’Union économique de l’Afrique Centrale (UEAC) par la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) tenue en décembre 2000 à N’Djaména (Tchad). Cette reconnaissance fait du PRASAC une institution pérenne, susceptible d’abriter des projets spécifiques à l'échelle de toutes les écologies.

En conclusion, le PRASAC baptisé depuis juin 2008 Pôle régional de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d'Afrique Centrale, est à la fois une Institution de la CEMAC et un outil de coopération scientifique du CORAF/WECARD.