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  • PRASAC-CEMAC

    PÔLE REGIONAL DE RECHERCE APPLIQUEE AU DEVELOPPEMENT DES SYSTEMES AGRICOLES D'AFRIQUE CENTRALE (PRASAC)

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    PRASAC EST UNE INSTITUTION SPECIALISEE DE L'UEAC-CEMAC.

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    PÔLE REGIONAL DE RECHERCE APPLIQUEE AU DEVELOPPEMENT DES SYSTEMES AGRICOLES D'AFRIQUE CENTRALE (PRASAC)

Un réseau des institutions de recherche agricole en Afrique Centrale

Nous avons 28 invités et aucun membre en ligne

PRASAC

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EQUIPE ACTUELLE DE LA DIRECTION GENERALE DU PRASAC (2023-2028)
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PROJET MANIOC (n°DCI-FOOD/2010/252-886)

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Thèses sur les savanes Ce Cdrom rassemble 17 thèses soutenues entre 2002 et 2011, dont les recherches de terrain ont été réalisées en zone de savanes d’Afrique centrale (Cameroun, république Centrafricaine et Tchad). Elles concernent diverses disciplines (zootechnie, pastoralisme, économie, sociologie, géographie) et abordent des questions relatives au développement agricole et rural de cette gestion : gestion des espaces et des ressources naturelles, développement des filières d’élevage, relation agriculture-élevage, gestion de la fertilité des sols, agro physiologie du cotonnier, stratégies d’adaptation des exploitations agricoles et organisation des filières.
Les mille et une photos figurant sur ce cédérom ont été prises dans le cadre du PRASAC par les chercheurs suivants : A. Dairou, a. Teyssier, B. Faye, B. Mathieu, Ch. Bois, C. Cerdan, D. Chavatte, Délégation Nationale Prasac Cameroun, E. Vall, D. Chavatte, G. Duteurtre, G. Magrin, H. Guibert, J.Y. Jamin, J.P. Olina, L. Seiny Boukar, M. Cathala, M. Havard, M. Theze, Netoyo, R. Kuln, R. Pourtier, T. Vicao, Stagiaires Gr Engref Les photos sont classées par grands thèmes : Paysages, Aménagements, Villages, Villes, Végétation, Animaux, Cultures, Pêche, Portraits, Outils, Pratiques, Transport, Transformation, Laboratoires, Formations, Expérimentation...t ut labore et dolore magna aliqua.
Colloque 2002 Dans les savanes Africaines, l'environnement de la production agricole évolue fortement : monde
Colloque 2009 L’objectif du colloque « Savanes africaines en développement : innover pour durer » est de présenter un état des travaux de recherche-développement conduits dans les zones de savanes d’Afrique subsaharienne, en rapport avec les mutations actuelles et de préparer l’avenir de ces zones. Des échanges qui furent riches au cours de ce colloque, il apparaît des progrès dans la qualité et les résultats des recherches effectuées par les équipes d’Afrique centrale depuis le colloque de 2002.
La gouvernance institutionnelle du PRASAC au niveau régional comprend : un Conseil d’Administration, un Conseil scientifique, une Direction générale. Au niveau national, il y a le Comité Recherche Développement (Comité R/D) et la Délégation nationale. Les chercheurs, organisés en réseaux et équipe thématiques de recherche, sont issues des institutions nationales de recherche agricole, des Universités et d’autres entités nationales.
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Liste et liens web

  • CENAREST (Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique), Gabon » Site web
  • CICTE (Consejo de investigación científica y tecnológica),Guinée Equatoriale
  • CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), France » Site web Cirad
  • IRD (Institut de Recherche pour le Développement), France » Site web IRD
  • DGRST (Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technologique), Congo
  • ICRA (Institut Centrafricain de la Recherche Agronomique), République Centrafricaine site web/reseau social
  • IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement), Cameroun » Site web
  • ITRAD (Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le Développement) Site web/reseau social
  • IRED (Institut de Recherche en Elevage pour le Developpement) ex LRVZ (Laboratoire de Recherches Vétérinaires et Zootechniques de Farcha), Tchad
  • CML : Centre of Environment Science, Université de Leyde, Pays-bas » Site web

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Les partenaires du PRASAC sont les SNRA de la zone CEMAC, y compris les universités, auxquels sont associées des institutions similaires en Afrique de l’Ouest (CIRDES, ADRAO…) et en Europe (CIRAD, IRAD, Université de Leyde…). Ces partenariats restent ouverts à toutes les sensibilités.

Le principe de ce partenariat repose sur le volontariat et la mutualisation des ressources humaines, des moyens, des infrastructures et des résultats dans le but de faire émerger une synergie agissante pour le bien commun. Cette démarche cadre bien avec la dynamique de globalisation en cours.



PARTENAIRES STRATEGIQUES DE LA SOUS REGION

Cameroun

  • SNRA (Institution partenaires au Système national de recherche agricole)
  • IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement), Cameroun, » Site web
  • Universités nationales (Dschang, N'gaoundéré, Maroua, Yaoundé, etc.)
  • PROPAC (plateforme régional des organisations paysannes de l'Afrique Centrale) >> Site web/facebook

Centrafrique

  • SNRA (Institution partenaires au Système national de recherche agricole)
  • ICRA (Institut Centrafricain de la Recherche Agronomique), République Centrafricaine) >> Facebook
  • Université de Bangui

Congo

  • SNRA (Institution partenaires au Système national de recherche agricole)
  • IRA (EX-DGRST : INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE AGRONOMIQUE) , >> Facebook
  • CRCRT (Centre de recherche pour la conservation et la restauration des terres)
  • Université Marien NGOUABI

Gabon

  • SNRA (Institution partenaires au Système national de recherche agricole)
  • CENAREST (Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique), Gabon » Site web
  • Université Omar Bongo (UOB)
  • FAO sous régional Afrique Centrale

Guinée Equatoriale

  • SNRA (Institution partenaires au Système national de recherche agricole)
  • CICTE (Consejo de investigación científica y tecnológica),
  • Université de Guinée Equatoriale

Tchad

  • SNRA (Institution partenaires au Système national de recherche agricole)
  • ITRAD (Institut tchadien de recherche agronomique pour le développement), >> Facebook
  • Université nationales (N'djaména, Abéché, Ati, Moundou etc.)

PARTENAIRES STRATEGIQUES DU NORD

i)- France

  • CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), France » Site web Cirad
  • IRD (Institut de Recherche pour le Développement), France » Site web IRD
  • AFD (Agence Française pour le développement)

ii)- Autres

  • ACRA » Site web
  • UNIMI (Université de Milan)
  • CML : Centre of Environment Science , Université Leyde (Pays-bas) » Site web
  • IFDC/USAID
  • FAO


TCHAD

Continent Afrique

Zone Afrique centrale

République du Tchad

 

 

Pays d’Afrique centrale, limité au nord par la Libye, à l’est par le Soudan, au sud par la République centrafricaine et à l’ouest par le Cameroun, le Nigeria et le Niger — trois États avec lesquels il partage les eaux du lac Tchad. La capitale, N'Djaména, se trouve à la confluence des fleuves Chari et Logone.

Héritage des rivalités entre colonisateurs européens en Afrique, le tracé des frontières de ce vaste territoire (1 284 000 km²) a nourri un long contentieux entre le Tchad et la Libye, portant sur la bande d’Aozou (114 000 km2) que le Tribunal international de La Haye a attribué définitivement au Tchad en février 1994. Selon le dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains3 d'Arol Ketchiemen, le Tchad est surnommé « le cœur mort de l’Afrique » en raison de son enclavement au centre du continent et de son climat particulièrement désertique. Le Tchad se divise en trois grands ensembles géographiques : du nord au sud, on trouve successivement une région désertique, un espace semi-aride, puis la savane soudanaise. Le lac Tchad, qui donne son nom au pays, est son principal plan d'eau ; le point culminant du pays est l'Emi Koussi, dans le massif du Tibesti. Le Nord et le Centre représentent les deux-tiers de la superficie du pays et comptent environ 30 % de la population totale. Ces régions sont peuplées de populations négro-africaines et sahariennes disparates,  appartenant aux groupes linguistiques saharien, soudanais oriental et central.

En 2003, le pays est devenu un pays exportateur de pétrole, alors que son économie reposait principalement sur la production de coton, d'arachide et de bœuf ; cela a considérablement accru les ressources financières de l'État tchadien, dont le Président actuel est Idriss Déby ITNO. Dans son rapport annuel de 2012, le Programme des Nations unies pour le développement classe le Tchad comme le quatrième pays le moins développé au monde en lui attribuant un indice de développement humain de 0,395. Trois ans plus tard, le Tchad occupe en 2015 la troisième place de l'Africa Performance Index (API), outil de notation et de classement des institutions du secteur public en Afrique2

Le Tchad est aux trois-quarts rural. L'agriculture et l'élevage du bétail sont les activités dominantes. La mise en exploitation des gisements pétroliers depuis 2003 a été très encadrée par la Banque mondiale. Elle pourrait avoir des effets importants sur l'économie tchadienne. Dès 2004, le pétrole représentait plus de 80 % des exportations nationales, permettant à la balance commerciale de devenir nettement excédentaireLe  pays est vaste et de faible densité humaine. Plus au sud se trouve le Sahel où les précipitations sont plus importantes, de 300 à 600 mm. C'est dans le Sud de cette zone que se trouve la capitale N'Djamena ainsi que le lac Tchad. Plus au sud encore, se trouve une zone de savane où les précipitations peuvent dépasser 900 mm. C'est là, dans le sud-ouest qu'en moyenne les densités sont les plus élevées.

Source : wikipédia.org

 

 

GUINEE EQUATORIALE

Continent Afrique
Zone Afrique Centrale

République de Guinée Equatoriale

 

 République de Guinée équatoriale ou la République de Guinée-Équatoriale, en espagnol Guinea Ecuatorial et República de Guinea Ecuatorial, en portugais Guiné Equatorial et República da Guiné Equatorial, est un pays d'Afrique centrale. Elle est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par le Cameroun et le Gabon, l'autre insulaire avec l'île de Bioko (où se trouve la capitale Malabo) et l'île d'Annobón.

Le pays couvre une superficie totale de 28 051 km², la Guinée équatoriale a pour capitale Malabo, dans l'île Bioko. Cette ancienne colonie espagnole a amorcé le processus de démocratie en 1992. La Guinée équatoriale est une république de type présidentiel. Le président actuel est Teodoro Obiang Nguema, neveu de Francisco Macías Nguema, le précédent potentat. Le pouvoir législatif est exercé par le parlement bicaméral (Chambre des députés et Sénat).

La partie continentale du pays est constituée, pour les trois quarts, de plateaux culminant à 1 200 m au Mitra, couverts de forêts et arrosés par le Mbini, ancien Río Muni. L'île volcanique de Bioko, autrefois appelée Fernando Poo (2 020 km²) et située face au Cameroun dans le golfe du Biafra, culmine à 3 008 m au mont Pico de Santa Isabel. La petite île de Pagalu (autrefois Annobón) se situe à environ 640 km au sud-ouest, au large du Gabon.

La Guinée équatoriale est soumise à un climat équatorial chaud et humide (98 p. 100 d'humidité). La température annuelle moyenne est d'environ 25 °C. Les précipitations annuelles dépassent 2 005 mm dans la plupart des régions. Le Sud connaît deux saisons des pluies : de septembre à novembre et de la mi-février au mois de juin.

L'économie de la Guinée équatoriale est caractérisée actuellement par la forte production pétrolière qui place le pays comme le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. La production de pétrole et de gaz, portée par trois grands gisements offshore (ZafiroAlbaCeiba), a permis au pays d'avoir une croissance économique à deux chiffres depuis une dizaine d'années (ainsi en 2001 sa croissance fut de 70 %), et de devenir l'un des plus grands receveurs d'investissements étrangers en Afrique. Le gouvernement a ordonné en 2005 un plafonnement de la production de pétrole à 350 000 barils par jour. Le PIB par habitant du pays varie selon les sources mais compte parmi les plus élevés du monde. En dehors du secteur pétrolier, la majorité de la population vit de l'agriculture ou de la pêche vivrière, mais on trouve aussi des plantations et des exploitations forestières destinées à l'export. Les principaux produits exportés sont donc le pétrole brut (90 % des recettes d'exportation), le méthanol (produit à partir du gaz naturel d'Alba dans une usine sur l'île de Bioko), et quelques produits forestiers (bois exotiques) et agricoles (notamment le cacao). Le gaz naturel liquéfié s'y ajoutera dans quelques années.

 



GABON

Continent Afrique
Zone Afrique centrale

République du Gabon

 

 

Le Gabon ou la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au sud-est et au sud de la République du Congo, au nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960. La forêt dense couvre plus des trois quarts de la superficie du pays (267 667 km²). Sa capitale est Libreville.

Le Gabon s’étend sur deux zones géographiques distinctes : le tiers occidental du pays est une région de basses terres bordant 885 km de côtes ; les deux tiers restants occupent le bassin sédimentaire de l’Ogooué. Le fleuve, né au Congo, coule parallèlement à l’équateur, pour se jeter dans l’Atlantique à Port-Gentil. Il sépare les monts de Cristal, s’élevant au nord-ouest à 900 m d’altitude, des monts Du Chaillu, culminant au sud à 972 m (mont Iboundji). Les monts de Cristal se prolongent par les crêtes du Mayombe. Le nord-est du territoire se caractérise par des plaines et des collines. L’Ogooué, navigable jusqu’à N’Djolé, à l’entrée de la plaine, reçoit de nombreux cours d’eau qui prennent leur source dans les massifs gabonais. Son climat est de type équatorial, chaud et humide, avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l'année. On distingue deux saisons humides (février-mai, grande saison des pluies et septembre-décembre, petite saison des pluies) et deux saisons sèches (mai-septembre, grande saison sèche et décembre-janvier, petite saison sèche). Les températures moyennes sont comprises entre 21 °C au sud-ouest du pays (Port-Gentil, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Mayumba) et 27 °C sur la côte et à l'intérieur du pays54. Les extrêmes vont de 18 °C à 36 °C55. Les précipitations varient de 1 500 mm au nord-est et dans les régions de savane à 3 300 mm au nord-ouest et au sud-ouest56. Le taux d'humidité atmosphérique est en moyenne de 85 %, il peut atteindre 100 % en saison des pluies57.

Les hydrocarbures représentent près de 50 % du PIB, 60 % des recettes fiscales et 80 % des exportations91. Shell Gabon et Total Gabon assurent 60 % de la production92. La ville de Port-Gentil et ses environs (Cap Lopez) concentrent la majeure partie des activités pétrolières (raffinage, oléoduc, terminal pétrolier)93.

L'agriculture gabonaise est peu développée, l'essentiel de la production agricole est vivrière. Le secteur agricole représente, en 2007, 3,5 % du PIB101. Il existe une filière cacao-café héritée de la période coloniale ; elle est en déclin constant depuis les années 1970102. La production de caoutchouc s'est stabilisée depuis le milieu des années 1990 mais le niveau de production est très faible (l'ordre de grandeur est de 1 à 20) par rapport aux principaux producteurs103. L'élevage est, quant à lui, essentiellement « villageois », commercialisé sur place104. Enfin le potentiel halieutique du Gabon est élevé, mais sous-exploité ; les Gabonais sont les plus gros consommateurs de poisson par habitant de la sous-région et la pêche ne couvre qu'un tiers des besoins105,106.

 

 

CONGO

 

Continent Afrique

Zone Afrique centrale

République du Congo

 

 

 

 

Le Congo, aussi appelé de manière informelle Congo-Brazzaville, en forme longue la République du Congo, est un pays d'Afrique centrale, situé de part et d'autre de l'équateur. Ses voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo — de laquelle il est séparé, en partie, par le fleuve Congo puis l'Oubangui — et le Cabinda (Angola). Le pays s’étend sur 1 500 km du nord au sud et de 425 km d'Est en Ouest . La République du Congo est fréquemment appelée Congo-Brazzaville pour la distinguer de l’autre Congo, officiellement appelée République démocratique du Congo, aussi appelée Congo-Kinshasa. Elle a également porté le nom de République populaire du Congo de 1969 à 1992. La superficie du pays est de 342 000 km², le Congo possède une façade maritime, longue de 169 km, ouverte sur l’océan Atlantique. Sa capitale est Brazzaville.

La façade atlantique est constituée par une plaine littorale, basse et sableuse vers le Cabinda, avec des baies ombragées et des lagunes bordées de mangroves, que des cordons littoraux sableux séparent de la mer. Cette côte est rendue dangereuse, à l’embouchure du Kouilou, par une barre très forte. Les baies de Pointe-Noire et de Pointe-Indienne forment un cadre grandiose. On distingue ensuite la région escarpée et boisée du Mayombé (550 m à 800 m en moyenne), parallèle à la côte, qui donne naissance à de nombreuses rivières côtières. À l’est, la vallée fertile du Niari sépare le Mayombé de la partie méridionale des monts du Chaillu et du plateau de Koukouya qui se prolongent jusqu’au Gabon et culminent au mont Lékété (1 040 m).

Au centre, surplombant le fleuve Congo, les plateaux Batéké sont entaillés de rivières et parsemés de petits lacs. La cuvette congolaise, au nord, forme une vaste plaine (200 à 300 m d’altitude) traversée par de puissants cours d’eau qui alimentent le fleuve Congo (Oubangui, Sangha, Likouala et Alima), mais elle est mal drainée en raison de la faiblesse de la pente. De grandes zones, inondables en saison des pluies, occupent le nord-est entre la Sangha et l’Oubangui.

 

L'économie congolaise repose principalement sur l'exploitation des hydrocarbures le long de la côte Atlantique ; cette activité représente environ 90 % des exportations du pays20. L'exploration et la production pétrolières, concentrées dans la périphérie de Pointe-Noire, en font la capitale économique de la République du Congo. La plus grande partie de la production agricole (manioc, fruits et légumes) est consommée localement ; néanmoins, la Société agricole et de raffinage industriel du sucre (SARIS), implantée à Nkayi, dans la Bouenza, commercialise ses produits dans d'autres pays d'Afrique centrale. L'activité industrielle, peu développée, repose sur la production de biens principalement destinés à la consommation locale : cigarettes, ciment, textile, savon, boissons alcoolisées, chaussures, etc.Étant donné les projets d'exploitation du fer, de bois, et autres, on peut croire à un bon développement du Congo au cours des 10 prochaines années.



CENTRAFRIQUE

Continent Afrique

Zone Afrique centrale

République Centrafricaine

 

Pays d’Afrique centrale, limité au nord par le Tchad, à l’est par le Soudan, au sud par la République démocratique du Congo et la république du Congo, et à l’ouest par le Cameroun. La République centrafricaine, pays peu peuplé, d’une superficie de 622 436 km², est distante de 1 815 km de l’océan Atlantique, que l’on atteint par voie fluviale depuis Bangui, la capitale, jusqu’à Brazzaville (Congo) puis Pointe-Noire, par le chemin de fer Congo-Océan. Bien que constituant un handicap du point de vue économique, sa position centrale sur le continent africain confère au pays un intérêt stratégique. C’est la raison de la longue présence militaire de la France dans cette ancienne colonie de l’Oubangui-Chari, devenue indépendante en 1960.

Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au sud), et connaît pour l'essentiel un climat tropical. La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or, les diamants et le pétrole. Le pays est formé d’un vaste plateau d’altitude moyenne (600 à 900 m), recouvert au nord d’une savane herbeuse, au centre d’une savane arbustive et, au sud-ouest, d’une forêt tropicale dense. Le plateau se relève au nord-ouest sur les contreforts de l’Adamaoua (massif du Yadé culminant au mont Ngoui à 1 410 m) ainsi qu’au nord-ouest par le massif des Bongo, qui culmine au mont Toussoro à 1 330 m. La pénéplaine centrafricaine est irriguée par de nombreuses rivières. Elle est située sur la ligne de séparation des eaux du fleuve Chari et du Logone, et des rivières alimentant l’Oubangui, affluent du Congo, qui forme la frontière avec la République démocratique du Congo.

En République centrafricaine, l'agriculture représente 50 % du PIB. Le pays compte des gisements d'aluminium, de cuivre, d’or, de diamant, d’uranium et des puits de pétrole31,32. Les principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs, le café, le coton et le tabac33,34. Le potentiel des sols est estimé à 15 millions d'hectares35,33. Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de coton et de canne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive, limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure un handicap important. En 2009, l’élevage s’appuie sur un cheptel d'environ 15 millions de têtes36.

L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux. La forêt centrafricaine couvre une superficie de 3,8 millions d'hectares37,38. Dès le début de la colonisation, on a exploité l'hévéa pour son latex, aujourd'hui les essences sont plus diversifiées. Les moins nobles sont transformées localement par une petite industrie de contreplaqués, tandis que les plus précieuses sont exportées sans transformation sous forme de grumes.

 

Contexte

L’environnement des savanes est caractérisé par une écologie fragilisée par différents facteurs naturels et humains, une raréfaction des ressources naturelles et l'accentuation des conflits d’usage (agriculture, élevage, chasse, cueillette, etc.). La sécurité alimentaire y est en conséquence précaire du fait des risques climatiques aggravés par des sécheresses édaphiques et des fléaux divers qui s’abattent fréquemment sur des exploitations agricoles généralement peu équipées. De ce fait, la pauvreté est largement répandue dans ces savanes.

Le constat de ces contraintes de développement est concomitant au désengagement des Etats avec comme corollaire une recherche agricole nationale en difficulté fonctionnelle ; avec cependant, de nombreuses innovations techniques générés mais dont le niveau d’appropriation reste encore faible.

Au plan collaboratif, alors que les structures nationales de recherche du Sud ont une longue expérience de coopération scientifique avec les institutions scientifiques du Nord, la collaboration Sud-Sud est restée longtemps faible voire quasi-inexistante.

Face à ces enjeux économiques et sociaux, la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) a souhaité, au travers du PRASAC, favoriser les coopérations sous-régionales pour renforcer les capacités institutionnelles et scientifiques des systèmes nationaux de recherche agricole.

Les zones de savanes et de forêts présentent chacune une unité écologique et économique qui justifie un regroupement des efforts entre pays ayant les mêmes enjeux de diversification de l'agriculture et de gestion des ressources naturelles.

voir la carte de la zone CEMAC

Le partenariat au sein du PRASAC

bénéficiaires directs et acteurs principaux du PRASAC sont trois institutions scientifiques d’Afrique Centrale – IRAD (Cameroun), ICRA (Centrafrique), ITRAD et LRVZ (Tchad) qui se sont mobilisés avec à leurs côtés trois institutions scientifiques du Nord : le CIRAD et l’IRD (France), et l’Université de Leyde (Pays-Bas). Les universités de la sous-région (Bangui, Dschang, N’Djaména, N’Gaoundéré, et Zaria) sont étroitement associées à cette dynamique, ainsi que les acteurs du développement (producteurs, OPA, projets, ONG, etc.).

Le principe de partenariat au sein du PRASAC, qui reste toujours ouvert aux adhésions nouvelles, est fondé sur un partage des tâches et des responsabilités :

  • les SNRA mettent à disposition les moyens humains pour la mise en œuvre des activités, les infrastructures (laboratoires, bureaux, etc.) et le fonctionnement de base (eau, électricité, téléphone, personnel d’appui) ;
  • Les partenaires scientifiques internationaux apportent les ressources humaines (chercheurs expatriés ou experts en mission) et un appui à l’organisation et au suivi de la formation des chercheurs du sud, y compris dans leurs structures.
  • Le PRASAC assure les moyens matériels (véhicules, matériels de terrains, matériel informatique) et de fonctionnement (carburant, frais de mission, etc..), l’appui à la coordination des activités (réunions, animation, etc.) et les bourses de formation (renforcer les capacités nationales de recherche).

Historique

L’idée d’une nécessaire régionalisation des recherches est contenue dans les recommandations du comité scientifique du Projet Garoua. Ce projet, qui fut un cadre de collaboration bilatérale entre le Cameroun et la France pour l’appui à la recherche agricole au Nord-Cameroun, avait le mérite de disposer d’un comité scientifique au sein duquel se trouvaient des personnalités scientifiques venues de Centrafrique et du Tchad voisins. Les similitudes de situations qui étaient alors relevées dans les problématiques de développement agricole avaient justifié la recommandation de créer un cadre de synergie scientifique pour un développement solidaire des zones de savane d’Afrique centrale. Il a été convenu de l’appeler : Pôle régional de recherche appliquée au développement des savanes d’Afrique Centrale (PRASAC).

Le PRASAC a été initié au sein et avec l’appui du CORAF/WECARD, à l’initiative duquel la déclaration d’engagement des partenaires a été signée en septembre 1997 et la requête du premier financement (1998–2002) présentée à la coopération française.

Par la suite, comme sa démarche, ses activités et ses résultats ont été jugés de nature à contribuer aux objectifs d’intégration régionale en Afrique centrale, Le PRASAC a été transformé en Institution spécialisée de l’Union économique de l’Afrique Centrale (UEAC) par la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) tenue en décembre 2000 à N’Djaména (Tchad). Cette reconnaissance fait du PRASAC une institution pérenne, susceptible d’abriter des projets spécifiques à l'échelle de toutes les écologies.

En conclusion, le PRASAC baptisé depuis juin 2008 Pôle régional de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d'Afrique Centrale, est à la fois une Institution de la CEMAC et un outil de coopération scientifique du CORAF/WECARD.

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Plan du site Nos adresses

IRAD (Cameroun) >> Site web ICRA (République Centrafricaine) Site web
IRA (Congo) >> Facebook CIRAD et IRD, France >> Site web CIRAD | Site web IRD
CENAREST (Gabon) >> Site web CICTE, Guinée équatoriale
ITRAD et IRED (Tchad)  >>Facebook Université de Leyde, Pays-bas >> Site web
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